Sur le bord de la route départementale 902, peu après le pont de la douceur en direction de Morzine, vous pouvez vous arreter sur le bord de la route et traverser un pont en fer au dessus de la Dranse.
Sur votre gauche s'offre à vous une vision assez suprenante: une grande cheminée en brique et en arrière plan un bâtiment en pierres colonisé par les arbres: ces ruines sont tout ce qu'il reste de l'ancienne plâtrerie d'Armoy. Celle ci a fonctionné de 1844 à 1934; un petit canal, dont le tracé est encore distinct, est creusé le long de la Dranse afin d'alimenter une roue a aube qui elle-même entraine trois meubles servant à broyer le minerai de gypse. Un broyage qui intervient après cuisson dans 8 fours à bois et à coke. Leurs emplacements et même les charnières de leurs portes sont encore visibles aussi. La roue à aube a en revanche disparu.
Le plâtre ainsi produit était, dans un premier temps, transporté par une petite voie ferrée jusque Vongy, avant d'être chargée sur les barques du Léman. La construction de la route de Bioge, en 1854, met fin au transport par voie ferrée. A partir de cette date, la production est acheminée par des carrioles à chevaux jusqu'au Château de Montjoux, avant d'être embarqué, direction Genève.
Face à la concurrence d'autres plâtrières, elle fermera ses portes en 1934 avant qu'en 1975, la commune d'Armoy rachète finalement le site aux Platrières de l'Est.
- Site et monument historique
La plâtrière d'Armoy
En 1844, le baron Saladin de Lubière est à l'origine de la création de la plâtrière d'Armoy. Elle fut l'une des plus importantes de France, produisant jusqu'à plus de 100 000 quintaux de plâtre et regroupant plus d'une centaine de salariés.
À propos
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Tarifs
Gratuit
Contacts
Accès
Traverser le pont metallique puis tourner à gauche.
- Non accessible en fauteuil roulant
